L’histoire du photobooth : du passeport à l’animation événementielle

Dans cet article, nous retracerons l’histoire du photobooth.

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Le photobooth, aujourd’hui incontournable dans les mariages, soirées ou événements d’entreprise, n’a pourtant pas toujours été cet objet ludique et tendance que l’on connaît. À l’origine, il s’agissait d’une machine purement fonctionnelle. Retour sur l’évolution d’un objet devenu culte.

Les débuts du photobooth : un coup de génie en 1925

L’histoire commence à New York en 1925, lorsque Anatol Josepho, un inventeur russe immigré aux États-Unis, installe la toute première cabine photographique automatisée dans un immeuble de Broadway. Pour 25 cents, les utilisateurs pouvaient obtenir une série de huit portraits en noir et blanc en quelques minutes. Le succès est immédiat : les files d’attente s’allongent et la cabine produit plusieurs centaines de photos par jour. À une époque où se faire photographier relevait encore d’un certain luxe, l’automatisation démocratise la photographie de portrait.

En 1927, son invention est achetée pour 1 million de dollars par un groupe d’investisseurs, et le photobooth commence à s’implanter dans les gares, centres commerciaux et lieux publics, notamment pour des photos d’identité.

Le photobooth au XXe siècle : du fonctionnel à l’iconique

Durant plusieurs décennies, le photobooth conserve sa vocation principale : fournir des portraits rapides et bon marché. Les cabines sont mécaniques, avec un rideau pour préserver l’intimité, une banquette fixe, et un flash redoutable. La planche de 4 photos noir et blanc, imprimée sur une bande verticale, devient la norme.

Mais dans les années 60 à 80, le photobooth entre aussi dans la culture populaire. Il est utilisé par les artistes – Andy Warhol en fait même une série –, apparaît dans des films, des clips, des albums photos d’adolescents… La spontanéité qu’il permet captive le public : on s’y amuse, on s’y embrasse, on s’y déguise.

Avec l’arrivée de la couleur dans les années 70, les photomatons gagnent encore en attrait. Ils deviennent alors de véritables accessoires de souvenirs personnels et sentimentaux.

Crise et transformation avec l’arrivée du numérique

À partir des années 90, l’arrivée du numérique bouleverse le monde de la photographie. Les appareils photo deviennent accessibles, les téléphones commencent à intégrer des capteurs, et les selfies apparaissent. Résultat : les photomatons classiques perdent de leur attrait. Moins utilisés, ils tombent peu à peu en désuétude dans certains pays.

Mais plutôt que de disparaître, le photobooth s’adapte. Il entre dans une nouvelle ère : celle de l’animation événementielle.

Le renouveau du photobooth : une animation incontournable

Au début des années 2000, on voit émerger une nouvelle génération de photobooths. Cette fois, la logique n’est plus administrative mais festive. Les cabines se déplacent sur les événements privés : mariages, anniversaires, soirées d’entreprise. Elles sont design, personnalisables, connectées. Les utilisateurs peuvent imprimer leurs clichés en quelques secondes, y ajouter des cadres, des filtres, et surtout repartir avec un souvenir tangible et instantané.

Les accessoires délirants (chapeaux, lunettes, pancartes), les fonds personnalisés, les écrans tactiles et les partages sur les réseaux sociaux renforcent l’aspect ludique. La cabine devient un vrai pôle d’attraction dans un événement, un générateur de souvenirs mais aussi un outil de communication visuelle.

Certains modèles ne ressemblent plus du tout à une cabine : bornes en bois, triporteurs vintages, photobooth miroir, cabines gonflables, installations haut de gamme avec appareils reflex… Le photobooth devient aussi une solution de marketing expérientiel, capable de collecter des données, imprimer des coupons ou projeter une image de marque moderne.

Aujourd’hui : entre artisanat, technologie et expérience

Aujourd’hui, le photobooth est devenu un produit à part entière, au croisement du divertissement, de la technologie et de la personnalisation. Il existe des centaines de prestataires en France, chacun avec sa propre identité. Certains misent sur le design, d’autres sur l’originalité, d’autres encore sur les volumes ou la simplicité.

Des entreprises comme Le Selfie Nîmois, par exemple, vont encore plus loin en fabriquant leurs propres bornes à la main, en bois, et en intégrant des éléments de personnalisation poussés : décors sur mesure, création de visuels adaptés à chaque événement, ou impression directe en 10 secondes. Le photobooth devient ici un véritable savoir-faire local, un produit à la fois technique, festif et artisanal.

Installation d'un Photobooth pour un mariage.
Préparation du Photobooth avant démonstration.

Le photobooth a traversé un siècle d’histoire, en passant de l’objet technique destiné à l’administration à un incontournable de l’événementiel. Il a su survivre à la révolution numérique en se réinventant, en mettant l’humain, la convivialité et l’instantané au cœur de son usage.

Et c’est peut-être ça, au fond, le secret de son succès : offrir un moment de joie, une parenthèse légère, une photo qu’on garde, qu’on colle sur le frigo ou qu’on redécouvre des années plus tard avec un sourire.

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